Grâce à un système motorisé, la ventilation mécanique contrôlée est le meilleur moyen d’assurer un renouvellement de l’air maîtrisé et constant. Elle vous procure donc un environnement sain.
Les éléments d’une VMC :
La VMC se compose d’un moteur placé dans le groupe d’extraction. Généralement situé dans les combles, ce moteur permet la sortie de l’air par le biais d’un ventilateur. Ensuite, la circulation de l’air est assurée par un réseau de gaines qui extrait l’air vicié en un point unique situé sur le toit. Dans le cas d’une VMC à double flux, un deuxième réseau permet l’acheminement de l’air neuf dans les pièces de vie grâce à des bouches d’insufflation. Ces gaines sont généralement en PVC et d’un diamètre minimal de 80mm.
Dans le cas d’une VMC à double flux, il faut aussi des bouches d’insufflation pour faire rentrer l’air neuf. Pour finir, les entrées d’air (VMC à simple flux) sont disposées au-dessus des fenêtres ou dans le coffre des volets roulants. Elles peuvent être autoréglables (débit fixe), hydroréglables (débit en fonction de l’humidité), et/ou acoustiques.
Les types de VMC :
Concernant les VMC à simple flux, l’air entre par des entrées d’air situées au-dessus des fenêtres des pièces principales. L’air est extrait dans les pièces humides avant d’être évacué par le toit grâce à un réseau de gaines. Le débit est alors constant (autoréglable).
Quant à elle, la VMC à gaz est une déclinaison du système à simple flux, dans lequel l’air vicié et les produits de combustion (d’une chaudière par exemple), sont évacués par le même réseau. Par ailleurs, une VMC à double flux dispose d’un double réseau de gaines. L’air sortant sert à chauffer l’air entrant au niveau du toit. Il n’y a pas d’entrées d’air, mais des bouches d’insufflation.
Dans le cas d’une VMC à double flux thermodynamique, l’air est chauffé dès son entrée grâce à une pompe à chaleur.
Adaptée à la rénovation, la ventilation mécanique répartie (VMR) n’impose pas le passage de gaines. Il suffit tout simplement d’installer un extracteur dans chaque pièce humide.
D’autres systèmes identiques existent, c’est le cas de la VMP et de la VMI. La ventilation mécanique ponctuelle ne nécessite pas la pose de gaines tout comme la VMR. Elle ventile uniquement quand cela est nécessaire.
La ventilation mécanique par insufflation fonctionne sur le principe inverse de la VMC : l’air est soufflé vers l’intérieur de la maison et ressort par les aérations.
La ventilation naturelle :
Un système de ventilation naturelle permet dans certains cas de se passer de VMC. Il s’agit de créer des courants d’air dans le logement en utilisant des mécanismes simples comme le vent ou le tirage thermique. Le débit est toutefois mal contrôlé et dépend de plusieurs facteurs tels que le vent, les conditions climatiques, les saisons etc…
L’installation et l’entretien :
Il est possible d’installer soi-même sa VMC, en particulier si c’est un modèle à simple flux, grâce à des sytèmes de prêts-à-monter. Cependant, faire appel à un professionnel est plus sûr.
D’autre part, bien entretenir sa VMC est essentiel pour assurer sa longévité et son bon fonctionnement.
Les prix :
Le coût est un des principaux facteurs de choix d’un système de VMC. Il est nécessaire de comparer les prix. S’il s’agit d’une rénovation les tarifs sont parfois plus élevés que dans du neuf.